Claude Nadeau, musique classique - clavecin, orgue... musique baroque

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mercredi 19 juin 2013

Bretonnismes

Scène de la vie ordinaire en Bretagne. Je viens de passer à la caisse du Monoprix Vannes, j'emballe mes courses pendant que le monsieur derrière moi traîne ses deux petites-filles. C'est son tour, il s'adresse à l'une des petites en lui tendant le sac de courses et lui dit : "Allez, mets dedans, jeune fille!" Et la petite de regarder son grand-père, interloquée, sans bouger. Je souris, lui répète "Ac'hanta, lak e barzh plac'h yaouank!" - et là le grand-père me décoche un regard à peu près équivalent à celui qu'il aurait lancé à une extra-terrestre. Mais oui monsieur, je parle en breton à votre petite-fille. Je viens juste de dire ce que vous venez de dire, je viens juste de remettre en ordre les syllabes dans la bonne langue, je viens juste d'utiliser juste la bonne tournure de phrase syntaxiquement correcte en breton et certes un peu étrange en français : vous qui avez perdu votre langue, vous ne le savez pas mais vous parlez breton malgré vous, c'est toute la structure de la langue bretonne qui est dans votre pensée et qui habille joyeusement le drôle de français que parlent certains Bretons. Mais qu'y a-t-il de si choquant dans le fait que je m'adresse en breton à une petite fille au magasin? Oui c'est la vôtre, pas la mienne, et alors? Et cela justifie votre regard noir?

Je suis sortie du magasin, mes courses à la main, un peu troublée. Dans le haut-parleur du supermarché, ça jouait du Nolwenn Leroy.

pour en savoir plus sur les bretonnismes

jeudi 26 mai 2011

Musique classique et langue bretonne à Vannes

Concert très privé pour 130 élèves du collège et des écoles Diwan de Vannes et d'Auray. Les musiciens de Symphonie de Breizh devant un public exceptionnel

Mardi, 130 élèves du collège et des écoles Diwan de Vannes et d'Auray étaient invités au palais des arts pour un concert, en avant-première, de la musicienne baroque Claude Nadeau et de l'orchestre baroque Symphonie de Breizh.

« C'est très rare d'avoir un spectacle sensibilisant les enfants à la musique baroque, souligne Bertrand Deléon, directeur de l'école Diwan de Vannes. Nous avons la chance d'avoir une musicienne passionnée qui adapte un concert avec des contes en breton. Comme quoi, on peut décliner la culture bretonne de plusieurs façons... »

Si la musicienne québécoise a perdu son charmant accent, elle maîtrise parfaitement la langue bretonne. L'occasion pour elle de montrer une approche pédagogique sur la présentation des instruments et d'avoir des échanges avec les élèves en version très originale.

Ouest-France, 26 mai 2011

vendredi 6 août 2010

article dans Ouest-France (édition St-Brieuc): "Un festival dans le Goêlo pour découvrir le breton et sa culture"

Du 9 au 13 aoüt, du lundi au vendredi, Kalon Plouha propose de nombreuses activités liées au breton lors de son festival.

Les principales activités proposées pendant la semaine

Bob Simon animera l'atelier théâtre. C'est l'un des meilleurs acteurs de théâtre de Bretagne. Cette approche est idéale pour ceux qui souhaitent parler le breton, quel que soit leur niveau, hormis les débutants.

Des gens de métier vous proposent un stage à trois niveaux, de cinq jours pleins, pour apprendre le breton ou se perfectionner. Il y a la possibilité de financement par la formation continue de l'entreprise.

Des initiations au breton, sur quatre jours, 1 h 30 par jour, sont enseignées jusqu'au jeudi, des cours d'initiation au breton pour les jeunes (8 ans minimum) et par les jeunes et de l'initiation au breton pour les adultes.

clavecin breton Claude Nadeau De la musique et du chant

Un stage de Kan-ha-Diskan, sur cinq jours à raison d'1 h 30 par jour. Les cours seront donnés dans la bonne humeur par Gilbert Philippe et Gilbert Donval, bien connus dans le pays de Guingamp.

Le mercredi 11, à 21 h, c'est une soirée clavecin, à la chapelle Kermaria. Un concert de musique baroque (compositeurs bretons pour clavecin) sera présenté en breton par Claude Nadeau, artiste vivant é Vannes et animatrice bilingue à la radio France Breizh Izel.

Un salon du livre, une conférence et une veillée

Le jeudi 12, à la salle Hermine, autour de l'exposition sur l'histoire de la langue bretonne prêtée par l'office de la langue bretonne, se tiendra un salon du livre qui sera ouvert au public tout l'après-midi, à partir de 14 h.

Une visite du moulin Saint-Michel, d'Étables-sur-Mer, sera présentée en breton par Bernard Cadoret, à partir de 18 h.

à 20 h en français et à 21 h en breton, à l'Hermine, une conférence sera donnée par Pierrette Kermoal, éditrice de la revue Aber, sur le recueil de poèmes Pirc'hirin ar mor (Pèlerin de la mer), de Roparz Hemon.

Le vendredi 13, à 20 h 30 pour clôturer la semaine, les stagiaires présenteront des saynètes, chanteront et lanceront la veillée et les danses.

Renseignements et inscriptions, Kalon Plouha, tél. 02 96 22 49 79 ou internet : [email protected] et http://kalon-plouha.bzh.bz/

lundi 18 janvier 2010

Ecoutez-moi sur France Bleu dans mon nouveau magazine culturel


Ca me manquait... ça y est, je me remets à la radio ! et pas n'importe laquelle : à partir de cette semaine, j'anime un magazine culturel sur France Bleu Breizh Izel, une station du réseau Radio-France.

Livres, expositions, concerts... rencontres avec les gens qui font l'actualité culturelle, retrouvez-moi

le vendredi de 13h30 à 14h30 (Cultures Breizh) et de 18h30 à 20h (agenda culturel)
le samedi de 13h à 16h (Breizh o pluriel) avec mes invités
le dimanche de 16h à 18h (Henchoù treuz, Chemins de traverse) et de 19h à 20h (ar Veilhadeg, la veillée, qui laisse la place aux conteurs et aux diseurs)

On peut m'écouter en direct sur
http://players.tv-radio.com/radiofrance/playerfrancebleu.php?tag=france_bleu_breiz_izel_mp3
ou sur le site de France Bleu http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?tag=breiz où certaines émissions sont également disponibles en baladodiffusion (podcast, en langue barbare).

Voici l'application iPhone pour écouter France Bleu.

Douze ans après "Les petits matins mozartiens", l'émission de musique classique que j'ai animée pendant six ans sur CISM 89,3 FM à Montréal, je reprends donc du collier, et je retrouve le plaisir jubilatoire de partager avec les auditeurs mes découvertes, mes coups de coeur, et la musique que j'aime. Grâce à internet, vous pourrez m'écouter d'où que vous soyez dans le monde, et découvrir, si vous n'en êtes pas locuteur, les belles sonorités de la langue bretonne car mes émissions sont bilingues. France Bleu Breizh Izel est d'ailleurs la seule radio de service public à assurer une place à cette langue celtique.

Bien évidemment, cette émission s'inscrit en contrepoint de mes concerts, et vous pourrez continuer de venir me voir sur scène (toutes les dates sont sur ce blog!) A bientôt !

mercredi 26 mars 2008

"Une journée avec Claude Nadeau" interview dans "Peuple breton - Pobl Vreizh", mars 2008

"Mardi 26 janvier. Claude Nadeau et moi avons rendez-vous sur le quai de la gare de Rennes. Je suis accueilli par un "Degemer mat e Roazhon" [bienvenue à Rennes] On sent qu'elle est ici chez elle, comme dans beaucoup d'autres endroits sûrement ! C'est la première fois que je rencontre Claude "en vrai", malgré sa forte présence sur Internet, notamment sur Facebook ou sur son blog. Claude Nadeau a déjà été l'invitée du Peuple breton en octobre 2004. Elle me l'avait promis : Un devezh gant Claude Nadeau a grog da 7 eur vintin hag a echuiñ da 2 eur noz ! [une journée avec Claude Nadeau débute à 7h du matin et se termine à 2h dans la nuit] Bref, d'emblée elle dégage une énergie immense et une réelle présence, qu'elle semble mettre au service de sa passion pour la musique et la langue bretonne..."

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jeudi 24 janvier 2008

"Spered ar vro" - Article paru aujourd'hui dans Le Télégramme

Article de Lionel Buannic, paru aujourd'hui dans toutes les éditions du Télégramme
Photo: François Destoc

Claude Nadeau : Galv ar glavisin


Brudet eo e Breizh rak he deus desket brezhoneg ha savet Diwan Pariz. Med brudet eo e bed ar sonerezh ivez, rak ur sonerez glavisin a-vicher eo. Dispar eo Claude Nadeau e meur a zoare.

Pa veze ar re all o seniñ gitar pe o selaou rock, e veze hi o seniñ ograoù, bemdez, er skolaj, diouzh ar mintin, a-raok an oferenn 'bred. "Toud an dud, er familh, a oa sonerien. Kavet hon eus dielloù : gwir eo abaoe kantvedoù! Ma zad kozh a oa mestr-laz-kanañ er barrez. Kan gregorian a veze bemdez er ger. Donezonet e oa ma mamm ivez. Tud o chom war er maez e oant, e Bro Gaspesie, e Bro Gebek. Ar re a blije dezho ar sonerezh, d'ar mare-se, n'o doa nemet un dra d'ober : mont da ganañ pe da seniñ e-barzh an iliz. Ar memes tra e oa bet evidon. E Montreal o oan o chom. Ar sonerezh "ansian" a blije din. Ha gant ar seurezed em boa kroget seniñ piano". Hag ograoù. Ha klavisin. Hag eo deuet brav ganti. Pevar bloavezh e-barzh skol-veur Montréal. Un diplom early music. "Morse n'em eus so�jet ober un dra bennak all.".

Aesoc'h e Pariz
Ur vro nevez eo ar C'hebek. Ha n'eo ket sot an dud, du-hont, gant ar sonerezh klasel. "N'eus ket kalz a dud o vevañ diwar er sonerezh-se e Kanada.". Ha ret e oa dezhi choaz. Mont da Londrez, bro ar sonerezh barok, pe mont da Bariz. Re ger ar vuhez e Londrez. Kenkoulz mont d'ar Frañs. Resevet e oa bet Claude Nadeau en ur c'honservatoire e Bro Bariz. Priz kentañ ar glavisin he doa tapet ur bloavezh gloude. Soñjet em boa e vije bet aesoc'h amañ, met debret en deus bara du. Ur publik a zo evit ar sonerezh klasel ha pik echu. Ur publik all a zo evit ar rock, unan all evit ar jazz... Diaes eo sachañ tud nevez. Met deuet on a-benn da vevañ diwar ar vicher-se. Seniñ a ra e pep lec'h: en Opera Bastille, Marseille, Aix... E Bro- Japan a oa n'eus ket pell zo...

"An dud ne anavezont ket mat er glavisin. Soñjal a ra dezho eo evit ar re cheuc'h. N'ouzont ket ez eus moaien d'ober tango pe sonerezh a-vremañ gant ar glavisin. Ma fal eo mont da welet an dud-se."

Tud all eo deuet da welet Claude Nadeau : ar Vretoned ! E Pariz he deus kejet gant Breizh. Desket hor yezh. Ha deuet eo a-benn da gaout un doare da labourat e Breizh, e galleg hag e brezhoneg, e bed ar sonerezh. Pedet eo bet gant ti-ker Gwened da zont e "résidence" e-pad daou vloaz.

Daou vloaz e Gwened
"Muioc'h mui a dud a vez plijet gant ar sonerezh klasel e Bro Gwened. Emaon o vont da glask sevel ur strollad laz-seniñ barok. Ur "gartenn wenn" am eus bet ! Mont a rin da furchal e-barzh dielloù ar vro, da glask petra a veze sonet e Gwened, da vare ar barok, etre 1600 ha 1750. Dielloù a zo en eskopti. Mont a ran, ivez, da ijinañ traoù da sachañ ur publik nevez, doareoù nevez da ginnig sonerezh klasel d'an dud. Soñjet em eus sevel un devezh "Clavecin en libre service". Pedet e vefe toud an dud da zont da welet ar benveg, da selaou sonerezh, da douchañ ar glavisin... Mont a ran da labourat gant ar skolioù ivez. Ha gouest e vin da labourat e brezhoneg, evel just ! "

Pebezh kejadenn, memestra. Kejet he deus Claude Nadeau gant muzik hor yezh. Deomp-ni, bremañ, da gejañ yezh he muzik.

Lionel BUANNIC

Claude Nadeau : L'appel du clavecin

Elle est connue en Bretagne pour avoir appris le breton et avoir créé Diwan Paris. Mais elle est connue dans le monde de la musique aussi, pour être claveciniste de métier. Claude Nadeau est exceptionnelle à plus d'un titre.

Quand les autres jouaient de la guitare ou écoutaient du rock, elle jouait de l'orgue tous les matins à la messe au collège. "Tout le monde dans ma famille jouait de la musique. Nous avons fouillé les archives : c'est vrai depuis des siècles!" Mon grand-père était chantre à la paroisse. Il y avait du chant grégorien tous les jours à la maison. Ma mère chantait aussi. C'étaient des gens de la campagne, en Gaspésie, au Québec. Les gens qui aimaient la musique, à cette époque, n'avaient d'autre possibilité que de chanter ou jouer à l'église. J'ai fait la même chose qu'eux. J'habitais Montréal. J'aimais la musique ancienne. Et j'ai commencé le piano chez les soeurs." Puis l'orgue. Puis le clavecin. Et ça lui a réussi. Quatre ans à l'université à Montréal. Un diplôme en Early Music. "Je n'ai jamais imaginé faire autre chose".

Plus facile à Paris
Le Québec est un pays neuf, et les gens, là-bas, ne sont pas fous de musique ancienne. "Il n'y a pas énormément de gens qui en vivent, au Canada". Et il lui a fallu choisir. Aller à Londres, capitale de la musique baroque, ou aller à Paris. La vie était trop chère à Londres, plutôt aller en France. Claude Nadeau est acceptée dans un conservatoire à Paris. Un an plus tard, elle décroche un premier prix de clavecin. Elle qui pensait que ce serait plus facile ici, elle a quand même eu des moments difficiles. Il y a un public pour la musique classique qui est très fermé. Un public pour le rock, un pour le jazz... Difficile d'élargir. Mais elle est arrivée à vivre de ce métier. Elle joue partout : à l'Opéra Bastille, Marseille, Aix... Au Japon même récemment...

"Les gens ne connaissent pas bien le clavecin. Ils croient que c'est un instrument de bourgeois. Ils n'imaginent pas qu'on peut jouer des tangos ou des musiques actuelles au clavecin. Mon but est d'aller vers ces gens."

D'autres gens sont venus vers Claude Nadeau : les Bretons! C'est à Paris qu'elle a rencontré la Bretagne. Appris notre langue. Et fini par trouver un moyen de travailler en Bretagne, en français et en breton, dans le monde de la musique : elle a été invitée par la Mairie de Vannes à venir en "Résidence artistique" pour deux ans.

Deux ans à Vannes
"De plus en plus de gens sont demandeurs de musique classique à Vannes. Nous allons essayer de monter un groupe de musique baroque. C'est un peu une "carte blanche"! Nous allons chercher dans les archives que jouait-on à Vannes à l'époque baroque, entre 1600 et 1750. Il y a des archives au diocèse. Je vais aussi essayer d'imaginer des façons d'attirer un public nouveau, des nouvelles façons de présenter la musique classique aux gens. J'aimerais faire une journée "Clavecin en libre-service" pour que les gens puissent venir voir l'insturment, le toucher, l'écouter... Je vais travailler avec les scolaires également. Et je pourrai le faire en français mais aussi en breton, bien sûr!"

Quelle rencontre, quand même. Claude Nadeau est venue à la rencontre de la musique de notre langue. A nous maintenant d'aller découvrir le langage de sa musique.

Lionel BUANNIC (traduction : Claude Nadeau)


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lundi 30 juillet 2007

Supplique à Mgr Centène, évêque de Vannes, au sujet des cantiques bretons

Monseigneur,

Le 15 août prochain, j'aurai le bonheur de m'unir à votre prière pour la messe du pardon de Notre-Dame d'Arvor, puisque la Mairie de Vannes m'a fait l'honneur de me solliciter, cette année encore, pour faire partie du jury qui élira la "Reine d'Arvor" 2007.

L'année dernière j'avais déjà eu la joie de prier avec le Père Maurey et les centaines de fidèles rassemblés à cette occasion. Je ne suis pas d'origine bretonne, mais dans ma famille originaire du Québec je suis la 7e génération de musiciens d'église. Organiste, je m'intéresse de très près à la musique bretonne, qu'elle soit classique ou traditionnelle. J'ai eu l'occasion de faire un concert bombarde, orgue et chant en 2005 à la cathédrale de Vannes, au cours duquel j'ai fait la connaissance du Père Maurey (et bien sûr également de Michel Jégo). Plus récemment, j'ai effectué une tournée au Japon à l'occasion de la St Patrick 2007, avec le soutien du Conseil Régional, de l'Ambassade de France et d'Air France, au cours de laquelle j'ai fait un concert d'orgue à Tokyo qui a permis au public japonais de découvrir les compositeurs bretons et même vannetais tout aussi bien que les cantiques traditionnels bretons.

Je vous écris spécialement pour vous dire que j'avais été profondément attristée l'année dernière par la quasi absence de cantiques bretons au cours de la messe du 15 août.

Mon regard n'est pas celui d'une militante obtuse, et ces cantiques n'évoquent chez-moi ni l'enfance ni un certain folklorisme : ils sont seulement sublimement beaux.

Plus encore, j'ai remarqué à chaque fois que je participais à une messe en basse-Bretagne, que si les fidèles ânonnent les chants en français (qui sont souvent, avouons-le, d'une qualité musicale très discutable!), dès qu'on entonne un cantique breton, c'est toute l'assemblée qui chante à gorge déployée et avec une profonde joie - enfin, pour peu qu'on ait les paroles dans le feuillet de participation !

Je sais tout l'attachement que vous portez à la culture bretonne. Vous avez sur elle un regard qui est d'autant plus sincère que, comme pour moi, ce n'est pas la culture dans laquelle vous avez grandi. Je sais aussi à quel point vous êtes sensible à la belle liturgie, si importante pour que la prière sourde au coeur des fidèles. C'est la raison pour laquelle je me tourne vers vous pour vous demander d'essayer d'influencer les différents intervenants de la messe du 15 août prochain afin qu'il y ait un peu plus de place pour les cantiques bretons. Par ces cantiques, on détient en Bretagne un trésor musical inestimable ; or si on ne les chante pas en Bretagne, où les chantera-t-on? Laissera-t-on mourir ce répertoire qui vaut bien Mozart ou Bach à mes yeux ?

Bien sûr, nombreuses sont les personnes capables, à Vannes, de proposer à l'assemblée des cantiques bretons au cours de la messe du pardon de Notre-Dame d'Arvor. Mais s'il advenait que l'absence de ce répertoire à cette messe spécifiquement soit liée à un conflit de personnes ou toute autre raison non-musicale, je me propose à vous dans un esprit de service si je pouvais me rendre utile, comme animatrice de chant, pour faire profiter de ce répertoire la nombreuse assemblée du 15 aoît, (au moins chanter Rouanez karet an Arvor, "reine aimée de l'Arvor", c'est un minimum vu la circonstance!) .

Je vous remercie d'avance de l'attention que vous porterez à ma demande.

mercredi 4 juillet 2007

Claude Nadeau en concert � Quintin le 19 juillet - Un abadenn gant Claude Nadeau e Kintin d�an 19 a viz Gouere

Le Festival de chant choral � La voix dans tous ses �tats �, qui se tiendra � Quintin (22) du 14 au 22 juillet, accueillera Claude Nadeau pour un concert exceptionnel le jeudi 19 juillet � 20h45 � la Basilique de Quintin avec l�Ensemble Instrumental du Val de Loire sous la direction de Gilles Lefevre.

Le programme de ce concert pr�sentera une partie du travail des choristes (direction : R�mi Corbier), le Stabat Mater de Pergol�se (solistes : Lys Nordet et Jean-Pierre Taz�), le Concerto pour hautbois de Cimarosa (soliste : Michel Tizon), ainsi que le Concerto pour orgue op. 4 n� 6 de Handel, avec Claude Nadeau comme soliste � l�orgue de la Basilique, un instrument construit par le Rennais Jean-Baptiste Claus au 19e si�cle et class� monument historique depuis 1999.

Bien connue des milieux bretons comme fondatrice de l'�cole Diwan de Paris, Claude Nadeau est �galement l'une des jeunes interpr�tes les plus en demande de du monde de la musique ancienne. Septi�me g�n�ration de musiciens d��glise dans sa famille originaire du Qu�bec, elle aime bien raconter qu��tant enfant, on l�a assise sur un banc d�orgue sans plus d�explications, avec un seul mot : � joue ! �.

On conna�t la suite, et l�ann�e 2007 est particuli�rement riche pour cette jeune musicienne : elle a fait en janvier ses d�buts � l'Op�ra de Paris comme soliste au clavecin, et elle a effectu� en mars une tourn�e au Japon avec le soutien du Conseil R�gional de Bretagne, au cours de laquelle elle a eu l�occasion de faire d�couvrir au public nippon les diff�rents aspects de la musique bretonne. Ce concert du 19 juillet repr�sente une premi�re pour cette jeune artiste, puisqu�il s�agira de son premier concerto de soliste avec orchestre, une �uvre p�tillante et pleine d��nergie.

Depuis 10 ans, Quintin est l��crin de � La voix dans tous ses �tats �, un festival de chant choral o� se rencontrent chanteurs et musiciens de toute la France et d�ailleurs. Au cours de sept jours de formation, les choristes auront cette ann�e l�occasion de travailler la messe � Nelson � de Haydn, ainsi que le r�pertoire d�op�rette. Six concerts seront pr�sent�s tout au long de cette semaine.

Gouel laz-kana� � La voix dans tous ses �tats �, adalek ar 14 betek an 22 a viz Gouere e Kintin (22), a zegemero Claude Nadeau evit ur sonadeg espar d�an 19 a viz Gouere da 8e45 e Penniliz Kintin, gant Laz-seni� Trao�ienn al Liger, dindan renerezh Gilles Lefevre.

E-kerzh ar sonadeg-se e vo klevet labour al laz-kanerien (renerezh: R�mi Corbier), Stabat Mater Pergolesi (soloourien : Lys Nordet ha Jean-Pierre Taz� ), ar C�hengerzad evit oboell gant Cimarosa (soloour : Michel Tizon) hag ar C�hengerzad evit ograo� op. 4 niv. 6 gant Handel, ha gant Claude Nadeau evel soloourez war ograo� ar Benniliz, ur benveg savet gant ar Roazhonad Jean-Baptiste Claus en 19vet kantved, ha rummet monumant istorel abaoe 1999.

Anavezet-mat eo Claude Nadeau gant ar Vretoned p�eo bet diazezet ganti skol Diwan Pariz. Unan eus ar sonerezed yaouank a vez goulennet ar muia� eo ivez e-touez bed ar sonerezh kozh. Ar seizhvet rummad sonerien a iliz eo en he familh a orin eus Kebek. Plijout a ra dezhi konta� an dra-ma� : pa oa yaouank a oa bet azezet dirak un ograo� hag e oa bet lavaret dezhi ur ger hepken : � c�hoari ! �

Ha diwar neuze eo bet pinvidik-tre ar bloavezh 2007 evit ar sonerez yaouank-ma� : graet he deus he c�hammedo� kenta� e miz Genver evel soloourez war ar c�hlavisim en Opera Pariz, ha graet he deus un droiad e Japan, gant skoazell Kuzul-rannvro Breizh, evit diskouez d�ar Japaniz ar sonerezh breizhat. Ar sonadeg e Kintin a vo un abadenn dreistordinal evit an arzourez, abalamour ma vo he sonadeg kenta� gant ul laz-seni�, gant un oberenn leun a vuhez ha leun a startijenn.

Abaoe 10 vloaz dija ez eo Kintin kalonenn gouel ar vouezh � La voix dans tous ses �tats �, gant kanerien ha sonerien eus Fra�s a-bezh hag eus lec�h all. Er bloaz-ma�, e-pad seizh devezh stummadur e vo al laz-kana� o labourat an oferenn � Nelson � gant Haydn ha rollad tonio� an operetenn . C�hwec�h sonadeg a vo kinniget e-pad ar sizhun.

Kemenadenn e brezhoneg gant skoazell Ofis ar Brezhoneg