Ha neuze piv int? (et donc, qui étaient-ils?)

Xerxès 1er, ou خشایارشاه, Khšāyāršā, surnommé Xerxès Le Grand (519-465 avant J.-C.), roi de Perse (486-465 avant J.-C.), est surtout connu pour son invasion de la Grèce (480) pour venger l'échec de Marathon (490), durant laquelle il traversa la Thrace, la Macédoine menant une campagne marquée par la bataille des Thermopyles où il vainquit la résistance héroïque d'une poignée de Spartiates aux Thermopyles et celle de la marine athénienne à l'Artémision et prit Athènes, mais il fut à son désavantage aux batailles de Salamine et de Platées (480 et 479 avant JC). Son ultime défaite sonna le début du déclin de l'Empire achéménide.

Vaincu à Salamine, il rentra en Asie. Son attitude durant la deuxième guerre médique est tout à fait significative du comportement d'un roi oriental de l'époque: le pont ayant cédé à la suite d'une tempête, Xerxès ordonna de battre les eaux de l'Hellespont de trois cent coups de fouet, de jeter dans la mer une paire d'entraves, et de la marquer d'un fer rouge afin de montrer qu'il la maîtrise. Il fit par surcroît mettre à mort tous ceux qui avaient dirigé la construction de l'ouvrage. Lorsque commença le passage, au lever du soleil, Xerxès, avec une coupe d'or, fit une libation dans la mer, et, tourné vers le soleil, il demanda au dieu de ne rencontrer dans son expédition aucun obstacle capable de l'arrêter avant qu'il eut atteint les dernières limites de l'Europe. Au combat des Thermopyles, les chefs perses pousseront leurs soldats en avant à coups de fouet. A la bataille de Salamine, c'est assis sur son trône que Xerxès assistera au combat. Xerxès Ier est assimilé par les historiens contemporains à l'Assuérus de la Bible, où il apparaît dans les livres d'Esther et d'Esdras.

L'enchanteresse Alcina attire les hommes sur son île magique où elle les transforme en rochers, ruisseaux ou bêtes sauvages. Elle tient ainsi en son pouvoir le chevalier Ruggiero, mais pour la première fois, en est tombée amoureuse. Bradamante, la fiancée de Ruggiero, qui voyage à sa recherche en se faisant passer pour Ricciardo, accompagnée de Melisso, ancien tuteur de Ruggiero, débarque dans l'île. Elle est accueillie au palais par Morgana, sœur d'Alcina, promise à Oronte, chef des armées de la magicienne, qui s'éprend du pseudo Ricciardo. Oronte s'en aperçoit et convainc Ruggiero qu'Alcina est amoureuse de Ricciardo. Melisso délivre Ruggiero du pouvoir où le tient Alcina, et feint d'être toujours amoureux d'Alcina. Ruggiero prépare sa fuite avec Bradamante, et Alcina, qui a perdu ses pouvoirs, ne peut s'y opposer. Les hommes ensorcelés retrouvent leur forme originelle.

Judas Maccabée (en hébreu יהודה המכבי ou המקבי Yéhouda HaMakabi) est un dirigeant juif du IIe siècle av. J.-C. qui était à la tête des forces juives pendant la révolte des Maccabées contre la domination syrienne hellénistique des séleucides. Ces «Maccabés»n'ont rien à voir avec des macchabées: selon une explication traditionnelle rapportée par le Sefer Josippon, Makabi (avec un kaf) serait un acronyme formé des premières lettres du verset biblique « mi kamo’ha ba-elim YHVH » (Exode 15:11) qui veut dire « Qui est comme Toi entre les dieux, Seigneur ». Judas Maccabée est le troisième fils du prêtre juif Mattathias auquel il succède en -166 comme chef de la révolte. Il meurt en -160. Judas est considéré comme l’un des grands héros de l’histoire juive, puisque avec quelques milliers de partisans, Judas bat les forces syriennes lors d'une série de batailles (à Emmaüs, Beth Horon et Beth Zur) entre 166-165 av. J.-C.. La fête juive de Hannouka, du samedi 8 décembre au soir au dimanche 16 décembre en 2012, commémore une importante victoire militaire des Maccabées et symbolise la résistance spirituelle du judaïsme à l'assimilation grecque.

Impossible de parler de Jules César à Vannes sans aborder la Bataille des Vénètes, narrée dans La Guerre des Gaules. Voici la notice préparée par l'Institut Culturel de Bretagne:

BATAILLE DES VENETES CONTRE LES ROMAINS
Date : 56 avant JC
Lieu : Au large de la plage de Kerjouanno entre le Grand et le Petit Mont
Communes : Arzon, Saint-Gildas-de-Rhuys, Locmariaquer, Vannes
Conflit : Conquête de la Gaule par César
Forces en présence : Vénètes et alliés armoricains (Osismes, Namnètes, Ambilates, Morins, Diablintes, Ménapes, Lexoviens et même des contingents de l'île de Bretagne). 200 voiliers vénètes, 40m hors tout.
Romains commandés par César et Brutus Decimus (navarque) : environ 200 galères (trirèmes) avec légionnaires embarqués. César a dominé pacifiquement l'Armorique mais les Vénètes refusent de le ravitailler et c'est la guerre. Echec césarien car les Vénètes se réfugient sur des îles ou des éperons barrés qu'ils évacuent à volonté. César n'a pas de flotte face aux puissants vaisseaux vénètes. Il en construit une sur la Loire (chez les Andes). Les Romains échouent leurs trirèmes sur la plage de Kerjouanno. Les Vénètes sortent du Golfe et font une conversion pour écraser vent arrière les galères romaines sur la plage. Mais les Romains mettent à la rame et c'est la mêlée. Les éperons romains sont impuissants contre les coques des Vénètes. Le vent tombe et des faux emmanchées, invention de César, coupent les cordages des Vénètes. Les bateaux des Vénètes sont pris à l'abordage par plusieurs galères romaines à la fois. Ils succombent tous.

Défaite totale des Vénètes, sénat exécuté et population réduite en esclavage. 220 navires vénètes (+ de 500 ancres en fer) brûlés ''follement par César'' (P. M. Duval). Sans cela il aurait pu s'en servir pour débarquer en [Grande] Bretagne.

Selon Jules César, les navires vénètes étaient supérieurs à ceux des Romains : leurs carènes étaient plus plates et étaient donc plus adaptées au hauts-fonds et aux reflux. Les proues et les poupes étaient très relevées ce qui leur permettait de naviguer plus facilement par gros temps et par tempête. Les bateaux étaient en bois, les ancres étaient retenues par des chaînes et les voiles étaient faites à partir de peaux. En outre, ils étaient plus grands et plus massifs que les navires romains et leurs coques étaient si solides qu’elles résistaient parfaitement à leurs coups d’éperons. Leurs bords étaient également plus hauts, ce qui protégeait les soldats des tirs des Romains, qui eux-mêmes étaient en position vulnérable, enfin ces hauts bords rendaient difficile un abordage de l’ennemi.

Cette description des navires vénètes est la seule description contemporaine à la Guerre des Vénètes qui nous soit parvenue.

«Les vaisseaux des ennemis étaient construits et armés de la manière suivante : la carène en est un peu plus plate que celle des nôtres, ce qui leur rend moins dangereux les bas-fonds et le reflux ; les proues sont très élevées, les poupes peuvent résister aux plus grandes vagues et aux tempêtes ; les navires sont tout entiers de chêne et peuvent supporter les chocs les plus violents. Les bancs, faits de poutres d'un pied d'épaisseur, sont attachés par des clous en fer de la grosseur d'un pouce ; les ancres sont retenues par des chaînes de fer au lieu de cordages ; des peaux molles et très amincies leur servent de voiles, soit qu'ils manquent de lin ou qu'ils ne sachent pas l'employer, soit encore qu'ils regardent, ce qui est plus vraisemblable, nos voiles comme insuffisantes pour affronter les tempêtes violentes et les vents impétueux de l'Océan, et pour diriger des vaisseaux aussi pesants. Dans l'abordage de ces navires avec les nôtres, ceux-ci ne pouvaient l'emporter que par l'agilité et la vive action des rames ; du reste, les vaisseaux des ennemis étaient bien plus en état de lutter, sur ces mers orageuses, contre la force des tempêtes. Les nôtres ne pouvaient les entamer avec leurs éperons, tant ils étaient solides ; leur hauteur les mettait à l'abri des traits, et, par la même cause, ils redoutaient moins les écueils. Ajoutons que, lorsqu'ils sont surpris par un vent violent, ils soutiennent sans peine la tourmente et s'arrêtent sans crainte sur les hauts-fonds, et, qu'au moment du reflux, ils ne redoutent ni les rochers ni les brisants ; circonstances qui étaient toutes à craindre pour nos vaisseaux. »

— Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, III, 13.

bibliographie : Institut Culturel de Bretagne, Wikipédia