Claude Nadeau, musique classique - clavecin, orgue... musique baroque

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mardi 30 juin 2009

Rendez-nous Leonard Cohen!

Monsieur Eric Mandonnet,
Monsieur Ludovic Vigogne,

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt dans le dernier numéro du magazine L'Express votre article "Sarkozy: histoire d'une révolution culturelle" publié le 18/06/2009. J'ai trouvé votre analyse extrêmement pertinente, étant moi-même dans le milieu culturel (je suis claveciniste) et très intéressée par la politique française.

Dans cet article, vous parlez de plusieurs artistes que j'aime beaucoup, notamment de Leonard Cohen. Vous écrivez:

"Leonard Cohen, dont il avait voulu lire les paroles des chansons en français avant le récital, pour être sûr de les comprendre; il a salué l'Américain à l'entracte de son spectacle à l'Olympia."

Mais Leonard Cohen n'est pas Américain! Il est Québécois, et même Montréalais (né le 21 sept 1934 à Montréal, comme nous l'apprend un clic dans Wikipédia). Il a fréquenté la même université que moi, l'Université McGill, où son souvenir est omniprésent, et tous les montréalais s'enorgueillissent de compter cet artiste parmi les "gloires" de la ville.

Pour le coup, ce n'est pas l' "omni-président" qui a des lacunes culturelles, mais les journalistes...

Ceux qui connaissent bien Montréal vous diront que la musique et la poésie de Leonard Cohen sont profondément montréalaises, ville multicolore dont la "mosaïque culturelle" (qui fait une large place à la communauté juive dont Cohen est issu) est ô combien différente du melting pot états-unien...

Leonard Cohen est tout sauf américain : rendez au Québec ce qui lui revient ! Rendez-nous "notre" Leonard Cohen !

dimanche 21 juin 2009

J'ai mis en musique le dernier défilé du couturier Christophe Le Bo

"Le couturier Christophe Le Bo a présenté jeudi 18 juin à la Maison de la Bretagne à Paris sa collection printemps-été en avant première devant un public averti et attentif. La sonorisation de l'événement était entièrement assurée par la musicienne Claude Nadeau qui a réussi la double performance de chanter et de défiler au milieu des mannequins dans les robes du créateur armoricain... "

Lire la suite de l'article de David Raynal sur Agence Bretagne Presse

jeudi 11 juin 2009

Du clavecin à l'école !

Lundi et mardi dernier je suis allée dans deux écoles primaires de Vannes faire découvrir mon instrument, le clavecin. Voici quelques photos prises à l'école Diwan (bilingue) ainsi qu'un mot rédigé par l'un des professeurs, Gaëtan, qui sera publié dans le journal de l'école:

"Peps" ha klavisin er skol

D'al lun 08 a viz Mezheven he deus degemeret ar skol Claude Nadeau, sonourez klavisin vrudet-tre, arzourez degemeret gant ti-kêr Gwened er skol-sonerezh. Arbennigourez ar sonerezh barok eo ha deuet e oa da ginnig sonerezh ar mare-se hag he benveg: ar c'hlavisin. Plijet-tre eo bet ar vugale gant nerzh ha youl an arzourez, a vouilhe evel klogorennoù gwin Champagn. Santet e veze ur gwir blijadur d'he ferzh oc'h eskemm gant ar vugale diwar-benn ar sonerezh met ivez e brezhoneg, daoust dezhi bezañ a Vro-Gebek (Claude Nadeau eo prezidantez komite skoazell skol Diwan Pariz). Tro o deus bet lod eus ar skolidi da zañsal war un andro sonet ouzh ar c'hlavisin pe da seniñ o-unan. Roet he deus ivez ur gentel vat d'ar skolidi p'he deus diskleriet, o respont d'ur goulenn a-zivout he c'hoant da seniñ klavisin: "Gant youl ha labour e teuer a-benn eus pep tra!" (Ger-stur Diwan e c'hellfe bezañ!)

Du "peps" et du clavecin à l'école

L'école a accueilli, le lundi 08 juin, Claude Nadeau, artiste-musicienne en résidence à Vannes, et spécialiste du clavecin et de la musique baroque. Elle venait présenter la musique de cette époque ainsi que son instrument de prédilection. Les élèves ont été séduits par l'énergie et la passion de l'artiste qui pétillaient comme des bulles de champagne. On sentait un vrai plaisir de sa part à échanger avec les élèves à propos de la musique, mais aussi de le faire en breton, bien qu'elle soit Québécoise (Claude Nadeau est la présidente du comité de soutien de l'école Diwan de Paris). Certains élèves ont pu danser un andro, arrangé par l'artiste pour le clavecin, ou jouer par eux-mêmes sur le clavecin. Elle a aussi donné une bonne leçon aux élèves lorsqu'elle leur a déclaré, répondant à une question sur son envie de jouer du clavecin: "Avec de la volonté et du travail, tout est possible!" (Ce pourrait être la devise de Diwan!)