Les fleurs qui trônaient sur ma table ont terminé leur spectacle : elle se courbent pour saluer.

Sous vos applaudissements, messieurs et mesdames, les gerbera viridifolia du Léon : eh oui, même les fleurs sont bretonnes chez-moi, et celles-ci ont tenu le haut de l'affiche durant presque deux semaines.

Clap - clap - clap -clap - clap -clap pour elles.

Rideau.

Je reçois un coup de fil étonnant ce soir, de la part de l'épouse d'un ami claveciniste qu'on vient d'hospitaliser pour une pneumonie. Bon, rien de grave, mais il ne pourra pas assurer son concert dimanche de clavecin solo, et on me propose l'opportunité de le remplacer, et puisque le public va venir, de faire moi-même un concert de clavecin solo, ce dimanche, à Paris.

Grave décision : je suis actuellement dans une phase mijotante, je fais un travail très intérieur et toute à la préparation de mes nouveaux projets, je n'ai rien de cuit, rien de prêt à manger pour dimanche prochain.

Que faire? Accepter tout de même et ressortir les valeurs sûres qui font partie de mon répertoire, ou décliner et rester dans ma caverne?

Qu'en pensent les visiteurs de ce blog?

PS: la signification do mot "marcescence" se trouve dans ce billet